Longs-métrages, courts-métrages, clips musicaux, art vidéo, publicité, films pédagogiques, gifs animés, effets spéciaux… L‘animation 2D 3D se déploie sur une multitude de formats, offrant une palette infinie de possibilités pour exprimer la créativité et raconter des histoires. Que vous souhaitiez créer un univers fantastique, donner vie à des personnages attachants ou transmettre un message percutant, l’animation est un outil puissant qui vous permettra de toucher votre public. En tant que directrice artistique chez Fygostudio, je vous partage ici mes connaissances sur ces deux techniques d’animation qui font battre le cœur de notre studio d’animation depuis 10 ans.
Une Brève Histoire de l’animation
de la préhistoire à l’ère numérique
Je vous propose de débuter cet article dédié à l’animation 2D 3D par un rappel de l’histoire de l’animation. Des premières peintures rupestres à l’ère numérique, l’animation a connu une évolution fascinante. La lanterne magique, le praxinoscope et le celluloïd ont ouvert la voie à des créations toujours plus complexes. Aujourd’hui, l’animation numérique repousse les limites de l’imagination. Plongeons dans l’histoire de ces innovations qui ont révolutionné cet art, permettant aux artistes de donner vie à leurs visions de manière toujours plus spectaculaire.
1- La lanterne magique
Ancêtre de l’animation 2D 3D numérique, La lanterne magique, apparue au XVIIe siècle, est aussi l’ancêtre du projecteur de cinéma. Elle fonctionnait grâce à une source de lumière (bougie ou lampe à huile) qui éclairait une image peinte sur une plaque de verre. Cette image était ensuite projetée sur un mur ou un écran grâce à un système de lentilles.
Bien que les premières lanternes magiques ne projetaient que des images fixes, des mécanismes ingénieux ont rapidement été développés pour créer l’illusion du mouvement. Par exemple, des plaques avec des parties coulissantes ou rotatives permettaient de faire apparaître ou disparaître des éléments, ou de modifier l’expression d’un visage. D’autres systèmes utilisaient plusieurs plaques superposées pour créer des effets de profondeur ou de changement de décor.
En stimulant l’imagination du public et en suscitant l’émerveillement, la lanterne magique a joué un rôle crucial dans l’évolution de l’animation, en posant les bases de la narration visuelle et en inspirant les futurs pionniers du cinéma.
crédit : photo d’une lanterne magique issue de la collection de la cinémathèque française
2- Les inventions basees sur la persistence retinienne
Ces inventions du XIXe siècle, toutes basées sur le principe de la persistance rétinienne, ont ouvert la voie au cinéma d’animation 2D. Elles utilisent des séries d’images fixes représentant différentes phases d’un mouvement, qui, vues en succession rapide, créent l’illusion d’une animation.
- Le Zootrope (1834) : Un cylindre rotatif avec des fentes permettant de voir des dessins à l’intérieur, donnant l’illusion du mouvement lorsque le cylindre tourne.
- Le Kinesticope (1853) : Un appareil de projection qui alterne deux dessins pour simuler un mouvement simple.
- Le Folioscope (1868) : Un petit livre de dessins qui, feuilletés rapidement, créent une animation rudimentaire.
- Le Praxinoscope (1877) : Un cylindre rotatif avec des miroirs qui reflètent une série de dessins, produisant une animation plus fluide que le zootrope.
- Le Praxinoscope à projection (1880) : Une version améliorée du praxinoscope permettant de projeter l’animation sur un écran.
- Le Zoopraxiscope (1880) : Similaire au zootrope, mais équipé d’une lanterne magique pour projeter l’animation.
Ces inventions ont marqué des étapes importantes dans le développement de l’animation, en permettant de visualiser des images en mouvement de manière de plus en plus sophistiquée, et ont ainsi ouvert la voie aux techniques d’animation modernes.
crédit : photo d’un praxinoscope issue de la collection de la cinémathèque française
2- Les apports de la photographie
Les photographies « Saut d’obstacle » d’Eadweard Muybridge (1872) ont révolutionné l’animation en capturant le mouvement d’un cheval au galop avec une précision inédite. Elles ont révélé des aspects du mouvement invisibles à l’œil nu, fournissant aux animateurs une référence visuelle cruciale pour représenter le mouvement de manière réaliste. Cette découverte a inspiré l’invention de dispositifs précurseurs du cinéma, jetant ainsi les bases de l’animation moderne.
crédit : Série de photo d’un aaut d’obstacle intitulé « Animal locomotion » d’EadweardMUYBRIDGE (1892), conservé au Musée d’Orsay et publié sur le site « histoire-image.org »
3- Le celluloïd
Le celluloïd, inventé en 1869, est une matière plastique transparente utilisée en animation 2d pour dessiner les personnages et éléments mobiles sur des feuilles séparées (« cellulo »). Ces cellulos, superposés sur un fond fixe, permettaient de ne redessiner que les parties en mouvement, accélérant ainsi la production. Cette innovation a rendu l’animation plus efficace, ouvrant la voie aux longs métrages et à l’âge d’or de l’animation traditionnelle. Bien que l’animation numérique ait pris le relais, le concept de calques numériques en est directement inspiré. Chaque calque, comme les cels, représente un élément distinct, manipulable indépendamment. L’héritage du celluloïd perdure ainsi dans les techniques modernes, illustrant son impact durable sur l’industrie.
4- L’animation numérique
Les premiers balbutiements de l’animation par ordinateur remontent aux années 1960, mais, le véritable tournant dans l’histoire de l’animation par ordinateur a eu lieu en 1995 avec la sortie de Toy Story, le premier long-métrage entièrement réalisé en images de synthèse par les studios Pixar. Ce film a marqué un tournant majeur dans l’industrie de l’animation, démontrant le potentiel de cette nouvelle technologie pour créer des univers visuellement riches et réalistes. Toy Story a ouvert la voie à une nouvelle ère de l’animation, où l’animation par ordinateur est devenue la norme pour les productions à gros budget. L’animation numérique, ou animation par ordinateur, a révolutionné le cinéma d’animation en offrant une liberté créative sans précédent. Grâce à la puissance de calcul des ordinateurs, les animateurs peuvent désormais créer des mondes virtuels complexes, des personnages réalistes et des effets spéciaux spectaculaires, autrefois inimaginables avec les techniques traditionnelles. L’animation numérique a permis de repousser les limites de l’imaginaire, en donnant vie à des créatures fantastiques, des environnements époustouflants et des histoires captivantes. Elle a également démocratisé la création d’animations, en rendant les outils et les logiciels plus accessibles aux artistes indépendants et aux studios de toutes tailles. L’animation numérique est en constante évolution, et les possibilités qu’elle offre sont infinies.
crédit : croquis provenant du site stories.lalibre.be
Animation 2D ou 3D ?
Choisir la technique adaptée à votre projet
Le choix entre l’animation 2D et 3D dépend d’au moins 3 facteurs :
- Le style visuel souhaité : l’animation 2D offre un rendu plus stylisé et expressif, tandis que l’animation 3D permet un réalisme et une immersion plus poussés.
- La complexité du projet : l’animation 3D est mieux adaptée aux projets nécessitant des mouvements de caméra complexes, des effets spéciaux spectaculaires ou des environnements détaillés.
- Les compétences de l’équipe : chaque technique demande des compétences spécifiques. Il est important de choisir une technique maîtrisée par votre équipe ou de faire appel à des professionnels qualifiés.
Les atouts de l’animation 2D
L’animation 2D se distingue par son esthétique unique et expressive, capable de véhiculer une large gamme d’émotions et de styles visuels, du cartoon humoristique à l’anime poignant. Elle offre également une grande flexibilité créative, permettant aux artistes de laisser libre cours à leur imagination et d’expérimenter différentes techniques. De plus, l’animation 2D est généralement plus rapide et économique à produire que l’animation 3D, ce qui la rend particulièrement adaptée aux projets aux budgets plus modestes ou aux délais serrés, ainsi qu’aux projets privilégiant un style graphique affirmé plutôt que le réalisme.
Les atouts de l’animation 3D
L’animation 3D, quant à elle, excelle dans la création d’univers réalistes et immersifs, où le spectateur se sent plongé au cœur de l’action. Elle offre des possibilités infinies en termes de mouvements de caméra et d’effets spéciaux, permettant de réaliser des plans spectaculaires et de donner vie à des scènes complexes. De plus, la 3D facilite la gestion des environnements vastes et détaillés, ainsi que la création de personnages réalistes avec une grande précision anatomique. C’est donc la technique de choix pour les projets ambitieux, les superproductions cinématographiques ou les jeux vidéo, où l’immersion et le réalisme sont primordiaux.
L’animation 2.5D : Un style hybride et sans compromis
Les frontières entre l’animation 2D et 3D s’estompent de plus en plus. On assiste à l’émergence de la 2.5D, une tendance qui combine les avantages des deux techniques pour créer des animations hybrides à l’esthétique unique.
La 2.5D permet notamment d’ :
- Apporter une plus grande sensibilité artistique à l’image.
- Intégrer des éléments 2D (ex :mattepainting) dans des environnements 3D.
- Permettre de plonger dans une illustration en y faisant des mouvements de caméra.
- Faire évoluer des ombres et des lumières sur un dessins afin de le rendre plus vivant et immersif.
- Rester fidèle à un design ou une illustration.
- Avoir un rendu visuel plus « crafté ».
- Oser des perspectives audacieuses, jouer sur des déformations de focales.
Chez Fygostudio, nous sommes particulièrement adeptes de cette approche hybride qui nous permet de repousser les limites de notre créativité et de proposer des animations originales et captivantes. Même si l’animation 2.5D offre de nombreuses possibilités créatives, elle présente également des défis et des contraintes spécifiques :
Crédits : Animation : Fygostudio
DA & Illustration – Réalisation : Benoit Aupoix
Agence : La Slow et L’Amour extrême
Défis techniques
Complexité de la production : La 2.5D nécessite souvent de jongler entre plusieurs logiciels et pipelines de production, ce qui peut compliquer le workflow et demander une bonne coordination entre les équipes 2D et 3D.
Optimisation des performances : L’intégration d’éléments 2D et 3D peut peser sur les ressources du système, notamment lors du rendu. Il est donc crucial d’optimiser les modèles, les textures et les effets pour garantir une animation fluide.
Cohérence visuelle : Trouver le juste équilibre entre les éléments 2D et 3D pour créer une esthétique harmonieuse et cohérente peut être un véritable défi. Il faut veiller à ce que les styles, les éclairages et les perspectives s’accordent parfaitement.
Contraintes artistiques
Limitations du mouvement : Bien que la 2.5D offre plus de liberté que la 2D traditionnelle, elle peut limiter certains mouvements de caméra ou de personnages, notamment en termes de rotation ou de profondeur de champ. Cela demande d’avoir sinon des dessins des props et personnages sous tous les axes.
Gestions des ombres et les reflets : L’intégration d’ombres et de reflets demander des ajustements minutieux. Il faut parfois savoir transcender le réalisme de la 3D, abandonner volontairement certaines règles de la physique pour obtenir un rendu plus fidèle au dessin.
Eviter l’effet de flottement : Les mouvements de caméra viennent parfois bousculer un peu la composition initiale d’une illustrations. Conserver un équilibre dans les formes et les couleurs afin d’éviter toute sentation de vide ou au contraire tout noeud graphique est un défi artistique inéhrent à ce type de projet.
Contraintes temporelles
Coût de production potentiellement élevé : La 2.5D peut nécessiter plus de temps et de ressources que l’animation 2D traditionnelle, en raison de la complexité technique et de la nécessité de faire appel à des compétences à la fois en 2D et en 3D.
Délais de production plus longs : Le processus de création, d’intégration et de rendu des éléments 2D et 3D peut rallonger les délais de production par rapport à une animation purement 2D ou 3D. En définitive, on compte souvent deux jours de travail pour produire une seconde de film d’animation.
Malgré ces défis, l’animation 2.5D reste une approche passionnante et prometteuse, qui ouvre de nouvelles perspectives créatives. En faisant preuve de maîtrise technique et artistique, et en anticipant les contraintes spécifiques à cette technique, il est possible de créer des animations 2.5D à la fois originales, esthétiques et captivantes.
10 techniques d’animation 2D/3D
Des beaux arts jusqu’aux procédés numériques
L’animation 2D et 3D englobe une multitude de techniques et d’outils associés, chacune avec ses propres caractéristiques et son propre charme. Voici un aperçu des différentes manières d’exprimer et célébrer cet art du mouvement :
Techniques d’animation 2D
- Animation traditionnelle (dessin animé) : réalisée image par image, cette technique demande patience et précision. Au delà de l’animation classique crayon sur papier, il y a églament la peinture sur verre (ex : le court métrage du vieil homme et la mer), le pastel sur papier, l’encre sur papier, fusain sur papier, la gravure sur film…
Outils : table lumineuse, crayons, papier, scanner, logiciels d’animation 2D comme TVPaint. - Animation 2D numérique : permet de créer des animations directement sur ordinateur, offrant plus de flexibilité et de rapidité.
Outils : tablette graphique, logiciels d’animation 2D comme after effect, toon boom, TVpaint. - Animation rotoscopique : consiste à redessiner image par image sur des séquences filmées, pour un rendu réaliste et expressif.
Outils : logiciel de montage vidéo comme Adobe Première Pro ou Final Cut, tablette graphique, logiciel d’animation 2D comme TVPaint. - Animation Cut-out (ou animation papier découpé) : utilise des formes prédécoupées réelles ou numériques pour créer des animations simples et ludiques.
Outils : papier, ciseaux, photos, scanner, logiciel de montage vidéo, logiciel d’animation comme Adobe After effect. - Animation Stop-motion : anime des objets réels image par image, créant une illusion de mouvement (aussi appelé la pixilation). Pour les animateurs qui souhaitent s’essayer à l’animation de figurine, de sculpture en pâte à modeler ou en laine bouillie, les studios Aardman fournissent des ressources intéressantes comme des livres ou des armatures.
Outils : objets à animer, appareil photo, logiciel de montage vidéo, éventuellement armature et pâte à modeler.
crédit : films animés par Fygostudio
Techniques d’animation 3D
- Animation 3D par ordinateur : crée des modèles et des environnements en trois dimensions, puis les animer grâce à des logiciels spécialisés. Il est également possible d’animer uniquement les textures d’un objet 3D ainsi que la caméra ou bien d’animer seulement les lumières sur un objet. Tout est possible !
Outils : logiciels de modélisation 3D (Maya, 3ds Max, Blender), logiciels d’animation 3D, moteur de rendu (ex : V-Ray, Arnold, Cycles…). - Motion capture : enregistre les mouvements d’un acteur grâce à des capteurs, puis les applique à un modèle 3D pour un rendu réaliste.
Outils : système de motion capture, logiciels d’animation 3D. - Match moving : intègre des éléments 3D dans des séquences filmées, en synchronisant les mouvements de la caméra virtuelle avec ceux de la caméra réelle.
Outils : logiciel de compositing, logiciel d’animation 3D, moteur de rendu (ex : V-Ray, Arnold, Cycles…). - Rotomation : La rotomation est une technique qui consiste à reproduire fidèlement les mouvements d’un sujet filmé en images réelles sur une modélisation animée en 3D.
Outils : caméra, logiciel de montage, logiciel d’animation 3D.
crédit : publicité packshot en animation 2d/3d réalisé par Fygostudio
Les 12 principes de l’animation 2D/3D
Les clés d’une animation réussie
Les 12 principes de l’animation, hérités des maîtres de Disney, sont bien plus que de simples règles. Ils constituent la grammaire du mouvement, le langage universel qui donne vie et crédibilité à toute scène qu’elle soit en animation 2D ou 3D. En appliquant ces principes, vous insufflez à vos créations une âme, une grâce qui captivera le spectateur. De l’élasticité du « squash and stretch » à la subtilité de l' »anticipation », chaque principe enrichit l’expérience visuelle, rendant vos personnages plus expressifs, vos scènes plus fluides et vos histoires plus engageantes. Que vous soyez un animateur chevronné ou un débutant passionné, maîtriser ces fondamentaux vous permettra de transcender les limites techniques et de donner naissance à des animations qui résonneront dans le coeur de votre public et suciteront l’émerveillement. Connaître ces éléments de langage est indispensable lorsqu’on souhaite devenir animateur 2D ou animateur 3D, pour aller plus loin, retrouvez également ici, le lexique audiovisuel appliqué à l’animation 2D 3D.
12 règles d’or héritées des studios Disney
Écrasement et étirement
Ce principe donne vie aux objets en simulant leur réaction aux forces physiques. Un ballon qui rebondit s'aplatira à l'impact et s'étirera en l'air.
Anticipation /Préparation
Un mouvement est toujours précédé d'une préparation. Un personnage qui saute plie d'abord les genoux, un golfeur effectue un swing arrière avant de frapper la balle.
Mise en scène
L'action doit être claire et compréhensible pour le spectateur. La mise en scène, la composition et l'éclairage doivent guider l'œil vers l'élément important de la scène.
Action directe et Pose par pose
Deux approches pour créer une animation. L'action directe dessine chaque image séquentiellement, tandis que la pose par pose définit d'abord les poses clés puis remplit les intervalles.
Poursuite du mouvement et Chevauchement de l'action
Les différentes parties d'un corps ou d'un objet ne s'arrêtent pas toutes en même temps. Les cheveux continuent de bouger après que la tête s'est arrêtée, une cape flotte derrière un personnage en mouvement.
Accélération et Décélération
Un mouvement commence lentement, accélère puis ralentit à la fin. Cela donne une impression de réalisme et de fluidité.
Trajectoires en arc
La plupart des mouvements naturels suivent des trajectoires courbes. Les bras qui se balancent, une balle qui rebondit, tout cela décrit des arcs.
Action secondaire
Des mouvements subtils qui accompagnent l'action principale pour ajouter de la complexité et du réalisme. Un personnage qui marche peut aussi balancer les bras ou cligner des yeux.
Rythme
Le nombre d'images utilisées pour une action influence sa vitesse et son poids. Un mouvement rapide utilise moins d'images qu'un mouvement lent.
Exagération
Accentuer certains aspects d'un mouvement ou d'une expression pour le rendre plus clair et plus impactant.
Dessin solide
Les personnages et les objets doivent avoir du volume et du poids, même dans un style simplifié. Comprendre la perspective et l'anatomie est essentiel.
Attractivité
Les personnages et les objets doivent être intéressants et plaisants à regarder, même s'ils ne sont pas forcément "beaux" au sens traditionnel.
3 Lectures incontournables en animation 2D/3D ?
Chez Fygostudio, nous sommes convaincus que l’apprentissage continu est la clé pour repousser les limites de la créativité et de l’excellence en animation. C’est pourquoi nous avons rassemblé pour vous notre sélection d’ouvrages incontournables qui vous aideront à approfondir vos connaissances et à perfectionner vos techniques, que vous soyez passionné d’animation 2D, 3D ou hybride.
« Techniques d’animation » de Richard Williams : Véritable bible de l’animation, ce livre regorge de conseils pratiques et d’exercices pour maîtriser les fondamentaux du mouvement, du timing et de l’acting.
« Force » de Michael D.Mattesi : Apprenez aux côtés de Mike Mattesi à maîtriser le trait de force fondamental et découvrez les secrets du dessin de figures expressives. 30 vidéos intégrées au livre vous guident pas à pas dans cette exploration artistique.
« Cartoon Animation » de Preston Blair : c’est la bible de l’animation traditionnelle. Ce guide complet explore les techniques de création de personnages expressifs, de mouvements dynamiques et de narration visuelle, illustré par les conseils d’un maître de l’animation.
Cette liste n’est qu’un point de départ pour votre voyage dans l’univers de l’animation. N’hésitez pas à explorer d’autres ressources, à suivre des tutoriels en ligne, à participer à des ateliers et à échanger avec d’autres passionnés pour nourrir votre inspiration et développer vos compétences. Chez Fygostudio, nous sommes toujours à l’affût des dernières tendances et des nouvelles techniques d’animation. Nous espérons que ces conseils de lecture vous aideront à donner vie à vos projets les plus ambitieux et à créer des animations qui marqueront les esprits. N’oubliez pas, l’animation est un art en perpétuelle évolution. Alors, restez curieux !